Interview du directeur de la sima

Quad-Infos : Bonjour Frédéric FOURGEAUD ! Comment se comporte la marque TGB sur un marché un peu difficile en ce moment ?
F.FOURGEAUD :
Il faut avouer que le marché est difficile et que nous avons la chance
d’être très réactifs et de sortir sans cesse de nouveaux modèles. Dans
cette conjoncture difficile, il faut pédaler mais avec le vent dans le
nez (rires).

La marque va bien et sur un marché qui est
effectivement en baisse, nous restons stable. En fait avec l’arrivée
des 550 à roues indépendantes nous avons relancé notre clientèle et
reboosté le modèle dans sa globalité. Le TGB 425 et 525 figurent parmi
les best seller en France.

QI : Justement comment se comporte la gamme « Blade » ?
F.F :
La gamme Blade, j’en suis content parce que le rigide n’est pas mort
malgré l’arrivée des modèles à roues indépendantes. Les roues
indépendantes, c’est pour une clientèle qui veut plus de confort, c’est
une clientèle qui veut jouer mais différemment. Le rigide reste en
place et continue à se vendre très bien.

QI : Comment expliquer la réussite actuelle de TGB ?
F.F : La
réussite de TGB c’est un partenariat entre le constructeur et la SIMA.
La SIMA imagine les produits de demain avec la connaissance du marché
Européen et soumet ses idées à Taiwan. L’usine fabrique et s’occupe de
l’industrialisation.

QI : Votre partenariat avec ADLY fonctionne de manière différente ?
F.F : ADLY
est une marque qui n’a pas connu l’évolution de TGB. ADLY fait d’abord
les produits puis les distribue. Pour nous, être spectateur est
forcément moins agréable et sur le terrain on s’aperçoit que ça ne
marche pas à chaque coup. Aujourd’hui la marque a décidé de réagir et
de nous écouter. Je suis très content qu’ ADLY s’affine un petit peu,
se modernise, on voit la qualité qui progresse sans cesse également. De
toute manière on a pas le choix, les temps sont durs et si les marques
veulent rester sur le marché…il faut faire des efforts.

C’est pour cela que nous sortons des produits différents comme le SUN CAR

QI : Justement quel est le concept du SUNCAR ?
F.F :
C’est une sorte de « buggy » 80% route et 20% chemin. C’est un peu une
alternative aux problèmes écologiques et surtout un engin qui s’éloigne
d’un produit 100% off road.

QI : Et un petit côté MÉHARI aussi ?
F.F :
Le SUNCAR c’est une approche effectivement. Je planche sur un projet
qui est en cours de réalisation. La Méhari moderne en quelque sorte
mais c’est un autre concept...

Interview réalisée le 30 Juin 2009.